mercredi 27 juin 2012

TRUE BLOOD-Les livres

Ahhhhhh, les Vacances !!!!
Soleil, Farniente, un bon petit livre au coin de la piscine ou bien sur une terrasse ensoleillée... ça vous tente ?
Alors comme il faut évacuer ce stress quotidien autant le faire avec fun !!!
Raison pour laquelle je vous conseille mon dernier coup de foudre littéraire: la série des True Blood (traduit par "La communauté du Sud").
Au départ je voulais lire les fameux "Twilight" et en effectuant ma recherche sur Google pour les trouver en format e-books, je suis donc tombée sur "True Blood", dont j'avais déjà les trois premiers e-books sur mon ipad... j'ai testé, j'ai aimé: ambiance vampires garantie...
Je vais donc à mon tour essayer de vous mettre l'eau le sang à la bouche...
N'hésitez pas à m'envoyer un petit mail si vous souhaitez à votre tour les lire... :-)


"Le soir où le vampire a poussé la porte de Chez Merlotte, le bar où je travaillais, j’ai tout de suite su que c’était lui.
Depuis que ses congénères avaient commencé leur coming out, quelques années auparavant, j’espérais que l’un d’entre eux aurait la bonne idée de faire un tour chez nous, à Bon Temps. Dans ce coin perdu, on avait déjà des représentants de toutes les minorités, ou presque. Il ne manquait plus que la dernière à avoir été officiellement reconnue : les morts vivants.
D’accord, le nord de la Louisiane ne possédait guère d’attraits pour les vampires. Trop rural, je suppose. Mais La Nouvelle-Orléans n’était pas loin et, s’il faut en croire les romans d’Ann Rice, c’est bien la patrie des vampires, n’est-ce pas ?
Je ne compte plus le nombre de clients qui affirmaient qu’on croisait des morts vivants à tous les coins de rue et qu’il suffisait de lancer un caillou en l’air pour en toucher un. En espérant ne pas lui faire trop de mal, bien sûr : mieux vaut éviter de contrarier un vampire qu’on ne connaît pas. On ne sait jamais. Du reste, je n’avais pas envie de rencontrer n’importe quel vampire. Je voulais le mien..."


"Andy Bellefleur en tenait une bonne. Ce n’était pourtant pas son genre. Et je sais de quoi je parle : je connais tous les piliers de bar de Bon Temps par leur petit nom (après quelques années à travailler comme serveuse Chez Merlotte, plus besoin de faire les présentations). Mais Andy Bellefleur, honorable représentant des forces de l’ordre locales et Bontempois pure souche, ne s’était jamais mis dans un état pareil. Chez Merlotte, en tout cas. Et j’aurais bien voulu savoir ce qui nous valait cette petite entorse à la règle.
On n’était pas précisément intimes, Andy et moi, et je ne me voyais pas vraiment lui poser directement la question. Mais j’avais d’autres moyens de satisfaire ma curiosité. Pourquoi m’en priver ? Bon, en général, j’essaie au maximum de ne pas abuser de mon « handicap » ou de mon « don » (appelez ça comme vous voulez. Disons que j’ai une technique un peu spéciale pour découvrir certaines choses qui me concernent, moi ou ceux qui me sont proches). Cependant, parfois, la tentation est trop forte.
J’ai donc levé la barrière mentale qui me protège des pensées des gens. Je n’aurais pas dû..."


"Quand je suis rentrée, Bill était devant son ordinateur (scène de plus en plus courante, ces derniers mois). Il y avait à peine quinze jours de ça, il réussissait encore à s’arracher à son PC. Mais aujourd’hui, entre sa bécane et moi, son choix était vite fait.
Il a lancé un « Bonjour, mon cœur » distrait, les yeux rivés à son écran. Une bouteille de PurSang traînait sur son bureau, à côté du clavier : il n’avait pas oublié de manger. C’était déjà ça. Et puis, c’était du O positif : mon groupe sanguin...
Sa large carrure tendait sa chemise, sa peau scintillait, et ses épais cheveux bruns sentaient l’Herbal Essences. Rien qu’à le regarder, il y avait de quoi avoir une poussée de fièvre. Je l’ai embrassé dans le cou. Aucune réaction. Je lui ai mordillé l’oreille. Indifférence totale.
Je venais de faire mes six heures non-stop au bar, et chaque fois qu’un client m’avait laissé un pourboire de misère ou qu’un crétin avait essayé de me mettre la main aux fesses, j’avais respiré un grand coup en me disant que bientôt, très bientôt, je retrouverais l’amour de ma vie, que je serais l’objet indiscuté de toutes ses attentions et, probablement, en train de grimper aux rideaux.
Bon. Apparemment, ce n’était pas prévu au programme. En tout cas, ça semblait mal parti..."


"J’ai trouvé le petit mot scotché sur ma porte en rentrant du boulot. J’assurais le service de jour Chez Merlotte, mais on était fin décembre et la nuit tombait tôt. Ça devait donc faire moins d’une heure que mon ex m’avait laissé ce message : il ne sortait jamais avant le crépuscule. Et pour cause...
Je n’avais pas revu Bill – Bill Compton ou « Bill le Vampire », comme l’appelaient la plupart des habitués de Chez Merlotte – depuis plus d’une semaine, et nous ne nous étions pas quittés en très bons termes. Pourtant, rien que de toucher l’enveloppe sur laquelle il avait écrit mon nom, ça m’a retournée. À voir ma réaction, on aurait peut-être été tenté de croire que, malgré mes vingt-six ans, je n’avais jamais eu de petit copain ou que je ne m’étais jamais fait larguer avant.
On n’aurait pas eu tort.
Les mecs normaux ne veulent pas d’une fille comme moi. Depuis le cours préparatoire, j’entends dire qu’» il y a quelque chose qui cloche chez moi ».
Je ne peux pas dire le contraire.
Cela ne signifie pas pour autant que je ne me fais pas peloter, à l’occasion, par les clients. Les mecs picolent ; je ne suis pas franchement désagréable à regarder : l’alcool aidant, ils oublient leur peur et ma réputation de cinglée.
Avant Bill, jamais personne n’avait été aussi proche de moi. Notre séparation m’avait profondément blessée.
J’ai attendu d’être assise à la table de la cuisine pour ouvrir l’enveloppe. Mon manteau encore sur le dos, j’ai juste pris le temps d’enlever mes gants..."


"J’ai su avant mon frère qu’il allait se transformer.
Je conduisais en direction de Hotshot. Jason regardait le soleil se coucher en silence. Il portait de vieilles fringues informes et avait emporté quelques affaires dans un sac en plastique : une brosse à dents et des sous-vêtements de rechange. Emmitouflé dans son épaisse parka camouflage, il s’était rencogné dans son siège et regardait droit devant lui. Son visage trahissait une tension manifeste. Il essayait de contrôler sa peur. Sa peur et son excitation.
— Tu as ton portable ?
A peine avais-je ouvert la bouche que je me mordais la lèvre : je lui avais déjà posé la question. Mais au lieu de me reprendre, Jason s’est contenté de hocher la tête sans broncher : il n’était vraiment pas dans son état normal.
On était encore en plein après-midi, mais la luminosité baisse vite à la fin du mois de janvier. Pourtant, cette nuit-là, le ciel serait clair : c’était la première pleine lune de l’année.
Quand j’ai arrêté la voiture, Jason s’est tourné vers moi. Même dans la pénombre, j’ai vu que ses yeux avaient changé, non seulement de couleur – ils n’étaient plus bleus, comme les miens, et tiraient sur le jaune –, mais aussi de forme.
— Je me sens bizarre.
Il se tâtait la figure sans comprendre. Il n’avait pas encore fait le rapprochement..."


"J’étais dans les bras du plus bel homme que j’aie jamais vu (de l’un des plus beaux, en tout cas). Et il n’avait d’yeux que pour moi.
— Pense à... Brad Pitt, lui ai-je soufflé.
Toujours pas la moindre lueur d’intérêt dans les troublantes prunelles sombres de Claude.
Bon, d’accord. Mauvaise pioche...
À quoi ressemblait le dernier amant de Claude, déjà, le videur de cette boîte de strip-tease ?
— Pense à Charles Bronson. Ou à... euh... Edward James Olmos !
Ma suggestion a été récompensée : entre les longs cils noirs, le regard s’est fait torride.
En un clin d’œil, on aurait pu croire que, relevant brusquement ma jupe (froufroutante, la jupe) et déchirant mon corsage (profondément échancré, le corsage), Claude allait me violer sur place. Malheureusement pour moi (et pour toutes les autres femmes de Louisiane), Claude ne mangeait pas de ce pain-là. Les « blondes à forte poitrine » n’étaient pas vraiment son type. Une brute épaisse aux allures de truand, avec un air mauvais et peut-être l’ombre d’une barbe de trois jours pour creuser les maxillaires, voilà ce qui l’émoustillait..."


"Le Croquemitaine   n’allait pas ouvrir de bonne heure. Au lieu de me diriger vers l’arrière du bâtiment, j’avais machinalement roulé vers l’entrée principale, côté rue, et je m’étais retrouvée nez à nez avec une grosse pancarte en carton blanc rédigée en belles lettres gothiques rouge sang : « Nous vous attendrons, toutes canines dehors, dès 20 heures, et nous vous prions de nous excuser pour cette ouverture tardive. » Et c’était signé : « L’équipe du Croquemitaine   . »
On entamait la troisième semaine de septembre, il faisait pratiquement nuit noire et la flamboyante enseigne au néon du vamp’bar de Shreveport était déjà allumée. J’ai pris le temps de goûter la douceur du soir, avec cette discrète odeur de vampire qui flottait toujours dans l’air autour du club, puis j’ai fait le tour et je me suis garée à côté des autres véhicules en stationnement, devant l’entrée de service. Je n’avais que cinq minutes de retard, mais tout le monde semblait m’avoir devancée. J’ai frappé à la porte et j’ai attendu..."


"Si, par les mots qui suivent, s’ouvrait Le Seigneur des anneaux, et si j’avais la belle voix à l’accent so british de Cate Blanchett, je pourrais vous planter le décor en y mettant tout le suspense voulu. Et vous brûleriez de connaître la suite.
Mais ce qui s’est passé, cet automne, au fin fond de mon coin perdu de Louisiane, n’a rien eu d’une épopée. La guerre des vampires a plutôt ressemblé à l’annexion d’un État en déroute, et celle des loups-garous à une méchante querelle de voisinage. Pas de quoi remplir un chapitre des annales du surnaturel en Amérique – qui doivent bien exister quelque part, j’imagine. Sauf pour qui s’est trouvé activement impliqué dans les annexion et querelle en question...
Ces « détails de l’histoire » deviennent alors des événements majeurs. Et je sais de quoi je parle..."


"— Les vampires blancs ne devraient jamais porter de blanc, a assené le présentateur. La preuve par l’exemple : nous avons filmé à son insu Devon Dawn, vampire depuis seulement dix ans, alors qu’elle s’habillait pour un dîner en ville. Mais regardez cette tenue ! Ça ne lui va pas du tout !
— À quoi pensait-elle donc ? s’est écriée une voix féminine d’un ton sarcastique. C’est ce qui s’appelle s’être arrêté aux nineties ! Et ce... chemisier – enfin, je présume que c’est le mot ! Sa peau implore le contraste, et qu’est-ce qu’elle met ? De l’ivoire ! Ça lui donne un teint de sac-poubelle.
J’ai arrêté de lacer mes tennis pour voir ce qui allait se passer quand les deux fashionistas aux dents longues tomberaient sur la pauvre victime – oh pardon ! l’heureuse vampire – qui allait sous peu avoir droit à un relooking gratuit alors qu’elle n’avait rien demandé. Elle allait même avoir, en prime, le plaisir de découvrir que ses copines l’avaient dénoncée à la police de la mode.
— Je crois que cela va mal se terminer, a déclaré Octavia.
Quoique ma coloc, Amélia Broadway, m’ait plus ou moins imposé la présence d’Octavia Fant chez moi – sous prétexte que j’avais, par mégarde, lancé une invitation hasardeuse dans un moment d’égarement –, notre trio fonctionnait plutôt bien.
— Devon Dawn, voici Bev Leveto, de Vamp’elle, et je suis Todd Seabrook. Votre amie Tessa nous a appelés pour nous dire que vous aviez besoin de quelques conseils de mode éclairés. Nous vous avons filmée en caméra cachée au cours de ces deux dernières nuits et... Aaaaah !..."


– Je me sens mal de te laisser comme ça.
Amelia avait les yeux rouges et tout gonflés. C'était toujours plus ou moins le cas depuis les
obsèques de Tray Dawson.
– Il faut bien que tu fasses ce que tu as à faire, lui ai-je répondu, avec un sourire radieux.
Je pouvais voir la culpabilité, la honte et ce chagrin permanent grouiller dans la tête
d'Amelia, comme une boule de ténèbres.
– Je vais beaucoup mieux, lui ai-je assuré.
Je m'entendais babiller gaiement, mais je ne semblais pas pouvoir m'arrêter.
– Je marche sans problème et les trous sont tous refermés, tu vois? Regarde, c'est
beaucoup mieux, non? ai-je renchéri, en baissant la ceinture de mon jean pour lui
montrer l'un des endroits où une morsure avait arraché la chair.
Les marques de dents étaient à peine perceptibles, même si la peau n'était certes plus aussi
lisse et paraissait un peu plus pâle qu'ailleurs. Sans la dose massive de sang de vampire que j'avais
reçue, j'aurais eu une horrible cicatrice, comme une morsure de requin.
Amelia a baissé la tête pour regarder et s'est précipitamment détournée, comme si elle ne
pouvait supporter d'avoir sous les yeux la preuve de cette attaque.


"La première fois que l’on m’a demandé d’écrire une nouvelle autour de mon héroïne Sookie Stackhouse, je n’étais pas sûre d’y parvenir. La vie de Sookie, son histoire, sont si complexes que j’ignorais si j’étais capable de créer une fiction courte cohérente qui lui rende justice.

Je ne suis toujours pas certaine d’avoir réussi, mais j’ai pris plaisir à essayer. Certains de mes efforts ont été plus couronnés de succès que d’autres. Glisser ces histoires dans le tableau plus large de l’existence de Sookie sans trop faire apparaître les coutures n’a pas été facile. J’ai quelquefois atteint mon but, pas toujours. J’ai tenté dans cette édition d’atténuer les défauts de la nouvelle qui a été la plus drôle à écrire mais qui, en dépit de tout, se refusait à entrer dans une chronologie (L’anniversaire de Dracula).
Les nouvelles, dans l’ordre dans lequel elles se déroulent dans l’existence de Sookie, sont les suivantes : Poussière de faé, L’anniversaire de Dracula, En un mot, Défaut d’assurances, et Le Noël de Sookie.
Poussière de faé met en scène les triplés faé Claude, Claudine et Claudette. À la suite de l’assassinat de Claudette, Claude et Claudine sollicitent l’aide de Sookie dans leur recherche du coupable. Dans cette histoire, Claude fait l’acquisition d’un capital précieux. L’action de Poussière de faé se déroule après les évènements des Sorcières de Shreveport.
Dans L’anniversaire de Dracula, Éric invite Sookie au Fangtasia pour l’anniversaire du Prince des Ténèbres, un événement qui met à l’avance Éric dans tous ses états, puisque Dracula est son héros. Malheureusement, le « Dracula » qui se présente à lui n’est peut-être pas le bon…"

4 commentaires:

  1. Je veux les lire !!!! : 0 ))

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    1. Je les ai au format Word, Pdf et e-book si tu veux....
      Le dernier tome doit sortir cette année .... J'ai trop hâte !!!

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  2. Je suis au 2ème et je suis fan.

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    Réponses
    1. Super contente de te lire 😃
      Ils sont de mieux en mieux..... Une fois qu'on commence, on ne sait plus s'arrêter !!!

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